Philippe Villeneuve |
Résumé |
L’étirement d’un nerf modifie sa structure, il s’allonge et diminue son diamètre, ceci a pour conséquence d’allonger également les fibres nerveuses de petit diamètre situées au niveau de ses gaines superficielles (épinèvre et périnèvre). Ces nerfs du nerf (nervi nervorum) permettent d’appréhender que les nerfs ne sont pas que de simples fils, livrant passage à des signaux électriques. Ce sont eux-mêmes des récepteurs vraisemblablement polymodaux qui codent entre autres l’étirement. Ils peuvent donc être hyperstimulés lors d’accident, ce qui entraînera des réflexes de protection musculaire. À travers un exemple, le nerf fibulaire profond, nous allons décrire la méthodologie clinique neurale. Tout d’abord, au niveau de l’arc inférieur évaluer la tonicité des différentes loges musculaires, par un testing biomécanique. Puis localiser grâce à une palpation sensorielle les territoires musculaires hypertoniques. Ensuite, une stimulation par compression du nerf concerné nous confirmera le plus souvent la dominance du nerf sur les muscles qui deviendront plus mobiles. Il suffira alors d’apporter une neurostimulation manuelle (saturation) sur l’endroit déterminé juste avant. Il conviendra, suite à la neurostimulation, de vérifier son effet local et à distance. |
Nouvel article en Open Access |
Enquête de la FédOsoli en partenariat vec l'Université Aix-Marseille |
Parution du numéro 28 |
Numéro 28 : Rubrique Lire |
L'article "Effets de manipulations ostéopathiques visant le péricarde sur le système nerveux autonome : une étude pilote" est en Open Access |
La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique |
Parution du numéro 27 |
Numéro 27 : Rubrique Lire |
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